Prospérité (1928)

Réalisation: Jean Benoit-Lévy

Scénario: Jean Benoit-Lévy

Production : Jean Benoit-Lévy

Collaboration technique : M.Falcoz-Vigne

Prise de vue : Edmond Floury

Durée originale: 1h 15mn

Année : 1929

Collection du Ministère de l’Agriculture

Jean Wiesbach, cultivateur d’Alsace a constaté durant son service militaire tout le progrès apporté aux fermes de France par l’electricité et s’est renseigné sur l’effort fait par le Gouvernement depuis l’Armistice pour mettre l’electrification à la portée de toutes les les fermes d’Alsace.

Il rentre dans son beau pays, tout imbu d’idées nouvelles.Sa vielle mère l’attend avec impatience à la vieille ferme des Weisbach, dont il seul maitre depuis la mort de son père…..

Jean retrouve Grete,une amie d’enfance ,revenue de Schirmeck où elle a fait des études ménagères…….Fidèle à son amour, il épouse Grete, malgré l’opposition de sa mère (qui la trouve trop moderne à son goût).Le conflit éclate aussitôt entre les vieux principes et les idées nouvelles : Jean propose l’electrification de la ferme.La vieille mère lutte contre ce qu’elle appelle une dépense inutile.La jeune femme appuie ce qu’elle juge être à juste titre une source de prospérité.La jeunesse triomphe.La ferme des Wiesbach est la première du village à profiter de l’electrification mise à la portée de tous les villages Alsaciens depuis la réunification de la France.Le courant provenant de la centrale de Strasbourg transforme tous les travaux :

A la ferme : batteuse électrique ; scie électrique ; tondeuse électrique ; hache paille électrique ; pompe électrique ; meule électrique.

A l’étable : baratte électrique et écrémeuse électriquee ; traite électrique ;

A la cuisine ; l’auto-cuiseur.

Dans la salle commune : machine à coudre, T.S.F ; et téléphone

……au printemps suivant, la vielle ferme abrite un petit Wiesbach…..Désormais un lien vivant existe entre la jeune Maman et la vieille grand-mère : elles préparent toutes les deux le bain de l’enfant sur le chauffe-bain électrique……La terrible grand’Maman Wiesbach retenue par l’enfantdemeure à la ferme et consent enfin à se servir de cette électricité qui ne diminue pas mais améliore le travail quotidien.

Quand les cigognes furent revenues sept fois sur le vieux toit de la ferme, l’enfant est assez grand pour déclancher de sa petite main tout le travail d’une puissante batteuse : force des machines obeissant à la faiblesse d’un enfant. La grand-mère comprend enfin la grandeur du progrès et de la civilisation.

Une fête riche de tout le pittoresque des coutumes alsaciennes célèbre l’anniversaire de l’électrification de la ferme.La grand-mère ouvre le bal au bras de son petit-fils, et tard dans la nuit, lui conte la belle histoire d’une vieille ferme du beau pays d’Alsace transformée et enrichie par cette fée moderne : L’ELCTRICITE

Jean BENOIT-LEVY, catalogue1930, les films d’enseignement et d’éducation de Jean Benoit-Lévy